Texte : Mon livre, de Marie

Le visage est moins clair, le sourire moins chaud, l’esprit moins gai.
Les nuits éclairées reflètent les sombres barbelés.
Liberté envolée, je regarde mes camarades qui vieillissent,
Hélas les pages de mon livre jaunissent !
Comme la liberté s’en est vite allée !
Il semble que mes yeux l’ont vu passer,
J’ai à peine eu le temps de l’apercevoir
Et d’un coup le brouillard !
Pour qui est prisonnier comme moi, ce n’est pas rare….
Liberté qui s’enfuit, vie que l’on nous prend !

© Marie (11ans)

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