Te voilà bien en verve
Mon cher Jean-Pierre
En ce début d’année !
te voilà bien en verve…
Tu viens nous bousculer.
« A vos plumes ! » dis-tu ?
Mais que faire Grand Dieu
Lorsque plume est cassée
Et porte d’ami Pierrot
Fermée…cadenassée ?
A moins que….
A moins que….
Tu me prêtes ta plume
Pour l’amour de Dieu ?
Françoise de Draguignan
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Rencontre provoquée, inespérée, attendue
Moments partagés, privilégiés, impromptus
Dialogues enrichissants
Interlocuteurs accueillants
Pour des instants touchants
Marie-Thé
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Je vous remercie pour l’invitation.
Que diantre… je vous suis sur le chemin de l’écriture afin qu’en 2011 crisse joyeusement la plume sur le papier.
C’est par la pensée que les mots s’enroulent, prennent leur élan.
Mais ma tête est pleine, il lui faut dégager une liane de phrases qui s’accrochera au support végétal immaculé pour grandir, s’allonger, faire des trilles pour mieux s’épanouir et s’ouvrir, s’offrir au soleil.
D’un germe minuscule nait une création qui m’étonne parfois.
Cette alchimie de l’être et de la chose qui engendre le verbe que nous sèmerons pour chanter la vie dans tous ses états.
Francette, le 27 janvier 2011
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Cher président,
Vos voeux j’ai reçu et je vous en remercie
Votre plume veut devenir plumage,
s’associant à celles des scribes de l’assos.
Nous créerons je l’espère un bel oiseau,
un oiseau voyageur, un oiseau migrateur
qui portera nos paroles et nos écrits
sur les hauteurs ou l’équateur.
Nous nous ferons conteurs,
baratineurs, auteurs, charmeurs, poéteurs,
inventeurs et transgresseurs de mots,
d’images et d’histoires,
Histoire d’écrire comme on respire
pour conspirer à la révolution du dire,
dire ce qui transpire de nos désirs,
désirer inscrire notre inspir sur les pages
du temps qui passe,
l’espace d’un envol du fol oiseau
de nos voeux partagés.
Une de vos ouailles , cher président Gouaille
(si, si j’ose, fallait quelqu’un qui se dévoue pour rimer de votre nom)
avec toute mon amitié
Dominique
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Toujours, j’ai les yeux qui grésillent
Quand je vois l’hiver qui tendrement maquille
De cernes argentés les grands arbres nus
Givré, givré
Je suis enveloppé
De l’hiver rude
Qui forme dentelle
Sur mon âme déchiquetée
Par des confettis de tendresse
Pour le monde mal aimé.
Fête, fête, fête
Ca pétille dans nos vies
Froid, froid, froid
Adieu l’hiver infernal magistral
Ta bougie vacille au coin du feu
La nouvelle sève lève son voile
Puis retombe doucement
Dans l’herbe naissante et renaissante
Vive la joie adieu la peine
Les jolies fleurs ouvrent leur corolle
Par leurs souffles retenus
Je me languis de nouvelles trépidantes amouresses
Ce bel enfant court dans le pré verdoyant
Ivresse du vert et de toutes les couleurs
Eté, été, été
Oh là le chaud !
Mes pieds brûlent
La tendre canicule devant
Le grand été qui gesticule
Sable doré, coquillages et crustacés
Je vous espère tout cela
Et plus encore pour l’année à venir
A la hauteur des grands espaces
Epris de liberté.
Isabelle Pellet.
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