Texte : Christian nous raconte le printemps des poètes 2011

Le printemps des poètes – Fréjus 19 Mars 2011

A Fréjus , le soleil est bien là ce samedi 19 mars 2011.C’est normal pour accueillir les poètes.C’est le printemps et c’est bien la plus belle des saisons pour déclamer des vers.
Les mots sont là pour rejoindre les papillons.
Et l’envie est bien là , en ce samedi pour les membres d’histoire d’écrire de chanter les louanges de la poésie dans les rues de Fréjus.
Alors les diseurs des poèmes et clameurs de vers sont allés à la rencontre des amis présents sur le circuit des métiers d’art.
Du Vert de gris des sculptures au vers brisés des ruptures il n’y a qu’un pas à franchir pour qui sait être ouvert au monde.
Nous sommes partis , Mine de rien à la découverte et à la rencontre des bonnes âmes.
En ce début d’après-midi , la ville n’est pas encore sortie de sa sieste mais on sent partout des yeux qui scrutent aux travers des volets à claire-voie les diseurs dont les voix résonnent , faisant courir les mots le long des murs des rues encore endormies.
A peine La Lune de Pierre s’éveille que déjà , il faut rejoindre Ikanata et ses lointaines rêveries.
Pour le rédacteur du présent texte que je rédige , piètre assembleurs de mots , ces poètes sont des gens un peu fous mais tellement attachants. Ils donnent librement de la vie à la vie.
J’aimerai être comme eux mais je ne suis que le journaliste de service.Je prends une photo pour mémoriser la magie de l’instant et prouvé ainsi que ce n’est pas un rêve.
Déjà le petit groupe rebondit de l’autre coté de la rue principale et rejoint l’olivier de la paix. Ils déclament l’amour à cette habitante ébahie et heureuse.
Retour chez le sculpteur de poisons vert de mer et gris de rêve qui nous invite tous à rejoindre un groupe d’amis qui inaugurent une nouvelle galerie dans le voisinage.La poésie entre vite en osmose avec l’écho des lieux.Les mots célestes résonnent et apaisent les âmes.
Le journaliste prend des notes et se demande quel type de papier il va bien pouvoir écrire sans se laisser porter par l’émotion des mots chatoyants.
Il est encore dans sa réflexion que déjà les poètes se dispersent dans la ville et redeviennent des quidams replongeant dans la vie anonyme.Vivement l’année prochaine et merci les rêveurs.

Fréjus , 24 Mars 2011 , Christian Dardanne

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