Marie-Thé raconte la balade poétique – Printemps des poètes mars 2012


Katy : Après avoir recueilli des mots auprès du public, Katy a composé un poème

L’assistance est nombreuse devant l’office de tourisme de Fréjus en ce samedi de Mars ensoleillé pour fêter le Printemps de Poètes 2012.
Cette année c’est sous le thème « de l’enfance » que se déroule cette manifestation printanière avec un petit vent primesautier
Le guide nous a concocté un circuit : « Fréjus de notre enfance » autour des diverses placettes de la ville avec des photographies d’hier pour référence au temps passé.

Avant le départ, devant la stèle érigée en mémoire de l’Abbé Sieyes, un spectacle d’escrime est donné par les épéistes, joliment costumés, des « Lames d’Hermès » jouant le rôle de Gaspard de Besse, le Robin des Bois d’alors !

Nous nous dirigeons ensuite vers la gare de Fréjus datant du 19° siècle pour découvrir qu’elle était bordée d’un grand jardin planté d’arbres rares, tel un rosier géant épanoui tout l’été ; un palmier de Chine et un laurier du Portugal.
Nous avançons au gré des commentaires affinés de notre guide ; nos arrêts sont ponctués de lectures de poèmes de nos adhérentes très motivées, sur les deux samedis : Gisèle, Anne-Lise et sa sœur, Dominique, Mado, Francette, Eliane, Josiane, Valérie, Participent également aux lectures poétiques Monsieur Henri le félibre avec ses poésies en langue provençale, traduites ensuite en français par ses soins ; Salya la poétesse ; samedi dernier nous étions tombés sous le charme d’Atero, jeune slameur très inspiré remplacé cette semaine par les enfants de l’école de musique de Fréjus : deux jeunes filles nous attendent devant le musée archéologique pour nous interpréter un morceau au violon et flute traversière ; un peu plus loin, au bout de la rue piétonnière deux fillettes de 10ans jouent du saxophone , le tout avec beaucoup de sensibilité ! Nous faisons halte à la galerie d’un talentueux peintre qui nous offre même des boissons ; puis nous continuons notre joyeuse pérégrination par le parvis de la cathédrale et de la mairie, en passant par la place Agricola dont la fière statue témoigne de l’action très importante de ce grand tribun dans la cité romaine d’alors.

Nous finissons notre petit périple historique sur la placette du « Micocoulier » bicentenaire remplacé maintenant par un superbe olivier. Nous apprenons aussi au passage que Fréjus fut jadis une ville de couvents : les Bernardines, les Ursulines ; les jésuites etc.

A notre retour, nous attend Katy qui a, pendant notre promenade, composé un très beau poème en allant à la pêche aux mots dans le public ; samedi dernier, Dominique s’en était chargée.

On pourrait conclure que Fréjus, malgré les décennies écoulées, reste comme nous avec un pied dans l’enfance !

Marie-Thé Le 19 Mars 2012