Gens de mer, gens de terre, rejoignez-nous !

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Gens de mer Gens de terre
Le littoral maritime breton et le pays bigouden

Côtes / Marées / Océan / Identité / Appartenance /
Authentique / Sauvage / Environnement / Préservation /
Transformation / Transmission / Evolution / Attention /
Respect / Histoire / Culture / Patrimoine / Vivant / Bâti / Solidarité / Economie / Métiers / Plaisance / Tourisme / Sports / Accueil / Infrastructures /
Vivre ensemble

PARTENARIAT 
PARTICIPER ENCOURAGER PARTAGER
INVESTIR SOUTENIR DEVENIR

Association histoire d’écrire 
Son objet : « rendre accessible l’écriture pour tous »

Michel Suzzarini Ecrivain Animateur d’ateliers d’écriture
Il choisit de positionner l’écriture comme vecteur de communication culturelle et sociale.
Il crée la méthodologie MSE Mouvements Spontanés d’Ecriture.
Il travaille avec tous publics, de tous âges, dans tous lieux et tous milieux depuis plus de 15 ans.
Il intervient en tant qu’animateur écrivain pour l’association histoire d’écrire depuis neuf ans.

L’action :
Gens de mer gens de terre

Le choix : 
Mettre l’habitant au cœur de son territoire par son expression orale et manuscrite
« Nous sommes tous habitants d’une terre ».
Déclencher son expression pour qu’il se réapproprie ses mots et qu’il s’approprie ceux des autres. 
Le rendre acteur de l’évolution de son territoire.

Les axes : 
Apprendre du passé par les histoires croisant le vécu, les souvenirs et l’Histoire
Comprendre le présent par les ressentis et les réflexions qui croisent les connaissances actuelles du territoire
Préparer le futur par des propositions et des projections

Les axes pratiques : 
Déclencher l’écriture orale et manuscrite par la mise en place de divers ateliers
Organiser des lectures publiques en tous lieux (Bars, Salles, Places publiques) pour que tous entendent les mots de chacun 
Faire se rencontrer les différentes actions existantes pour prendre en compte le travail réalisé par chacun
Rencontrer les habitants dans des espaces ouverts, repérés et dans leur habitation
Interpeller les décideurs pour qu’ils redeviennent les habitant de leur territoire
Interpeller les entrepreneurs pour qu’ils communiquent leurs regards d’habitants économiques sur le littoral

Les thèmes développés à partir du littoral maritime bigouden :

L’expression pour tous, la place de l’habitant, le littoral, l’économie d’un pays, d’un territoire…les ports, les côtes, la mer, la terre, les métiers, la pêche, la plaisance, l’intergénérationnel, l’histoire, le patrimoine, les traditions, la culture, la pollution, l’environnement, la nature, les activités orientés vers la mer : sports et loisirs, le tourisme…

Les nouvelles actions émergentes : « Le vivre ensemble, égalité hommes femmes » ; « l’action culturelle pour la maîtrise du français » ; « Maison Pierre Jakez Hélias, centre ressource culturel » ; « L’action culturelle en faveur de la lutte contre l’illettrisme » ; « Les séjours culturels, découvrir autrement un territoire ».

Les quatre livres 
La composition du livre est confiée aux éditions vivre tout simplement implantées à Penmarc’h qui a comme ligne éditoriale « la trace ».
L’impression est confiée à Roudenn Grafik implantée à Guingamp qui a comme ligne « laissez la trace ».
Titre : gens de mer gens de terre, je sais d’où je viens. Pays Bigouden. 
Sortie prévue : un livre par mois, de juin à septembre 2016
Le prix de chaque livre : entre 10 euros et 12 euros le livre.
Une partie des bénéfices des ventes sera reversée pour la poursuite des ateliers d’écriture orale et manuscrite.
Une partie des bénéfices des ventes sera mise de côté pour publier d’autres livres.
Une partie des bénéfices des ventes sera réservée à la mise en action de partenariats et à la rémunération d’intermédiaires extérieurs ponctuels.
*Les livres seront susceptibles d’être modifiée en fonction des mises en formes.

Au mois de Juin  : Livre 1 Les ports bigoudens. 
Un livre qui partage les ressentis spontanés d’hommes et de femmes qui viennent sur les ports ; qui retrace l’identité du lieu et ouvre à la discussion.
Des habitants rencontrés sur les ports, qui donnent leurs mots qui viennent, mots mis en forme et lus dans les bars quinze jours après, lecture qui crée des débats et d’autres mots qui viennent…

Au mois de juillet : Livre 2 En Images. Par sept photographes et un réalisateur.
Des photographes qui écument les terres et les mers et qui à la lecture d’extraits de « gens de mer gens de terre » ont donné leurs angles de vue sur le littoral maritime du pays.

Au mois d’août : Livre 3 Les portraits.
Des habitants « repérés » sur le territoire qui donnent leurs regards sur le littoral maritime en abordant différentes thématiques attenantes au pays, entrant dans leurs perceptions et leurs vérités, suggérées. Des habitants qui ouvrent en grand des fenêtres pour faire découvrir leur identité et leur pays et qui signent de leurs prénoms pour que chacun s’identifie sans juger.

Au mois de septembre : Livre 4 Le territoire.
Connecter et reconnecter les habitants par leurs savoirs. Mettre en avant des écrits qui viennent de tout le Pays et qui donnent autant d’entrées possibles sur le territoire comme le journal des jeunes, le carnet de chansons des personnes vieillissantes, les ar’mor’fed des enfants, les contes des enfants, les extraits d’écrits réalisés à l’école des écrivains ou sur les ateliers nomades, des ateliers qui prennent tout leur sens dans cette écriture orale et/ou manuscrite qui donne la possibilité de comprendre l’évolution d’un territoire.

La réalisation d’une exposition textes mis en forme à partir des expressions des habitants (portraits collectifs et portraits individuels) et de quarante-huit photos (sept photographes professionnels et un réalisateur qui ont réagi aux portraits). Une exposition qui est prise en compte et diffusée par le collectif des médiathèques et des CDI du Pays Bigouden pour être présentée dans les écoles, les mairies, les maisons de retraites, les espaces jeunes, les centres sociaux, les bars, chez les entrepreneurs, les commerçants…. de manière fragmentée.

Les partenaires
Conseil Régional Bretagne, SIOCA, AOCD
Communes de Penmarc’h du Guilvinec de Loctudy de Peumerit de Pouldreuzic
Collectif des bibliothèques et des CDI du pays bigouden
ADS, Aqua B, l’Armement Bigouden, Biocoop de Pont-l’Abbé Graines de bio, Blanc
Brun, la Coopérative Maritime du Guilvinec et de Lesconil, le Crédit Maritime du Pays
Bigouden, Le Grand Bleu, les Sociétaires du Crédit Maritime du Pays Bigouden,
le Super U de Plobannalec-Lesconil, bar chez Cathy
Associations Startijenn, Pesca, Bag leskon

Extraits Dossier de presse :


Ouest-Cornouaille. Paroles de gens de mer et gens de terre 19 novembre 2015

Les hébergeurs et les professionnels du tourisme, réunis mardi par l’AOCD à Pouldreuzic, ont découvert une partie du travail de l’écrivain Michel Suzzarini.

Le syndicat intercommunautaire Ouest-Cornouaille aménagement (Sioca), qui touche les territoires du Haut Pays bigouden, du Pays bigouden sud, du Cap-Sizun et du Pays de Douarnenez, mène une étude qui inclut le recueil de la parole des gens de terre et de mer.

L’étude stratégique concertée de développement portuaire du Sioca comporte un volet inédit : le recueil de la parole des gens de mer et de terre par l’écrivain Michel Suzzarini. Quatre ouvrages sortiront au printemps. C’est ce qu’a annoncé l’écrivain, mardi après-midi, à Pouldreuzic, lors du bilan de la saison touristique 2015 présenté par l’AOCD aux hébergeurs et professionnels du tourisme.

Le pouls des quais: Michel Suzzarini a été chargé par le Sioca de recueillir la parole des usagers pour prendre « le pouls des quais ». Pour ce faire, il a utilisé les ateliers d’écriture, sillonnant les neuf ports bigoudens : « 80 % vient des habitants, 20 % de l’écrivain, je suis le liant ! »

Quatre ouvrages au printemps : De ce travail participatif de collecte sortiront, en mars ou avril prochain, quatre ouvrages « Gens de mer, gens de terre ». Cet outil innovant donnera de nouvelles clefs de lecture du territoire. Michel Suzzarini a donné lecture à Pouldreuzic d’une page de ces ressentis du pays.

« Et nous ? » En écoutant la présentation de ce projet qui arrive à son terme et inclut l’étude du Sioca sur les ports, les représentants de la plaisance de Loctudy se sont étonnés : «Nous découvrons cette étude et ce projet aujourd’hui ! Une fois de plus, la plaisance n’est pas représentée à Loctudy ». Une habitante du Cap-Sizun s’est elle aussi dite surprise : « Nous, au Cap-Sizun, on en est exclu… alors qu’on fait partie de l’Ouest-Cornouaille, on aimerait bien avoir un tel atelier ! ».

Étendre le travail: L’écriture pourrait s’étendre sur le territoire. Michel Suzzarini a annoncé qu’il aimerait poursuivre ce travail dans le Cap-Sizun et à Douarnenez. Il a annoncé qu’il rencontrait la Région début décembre pour voir si elle le financera sur cette poursuite du travail. Si la Région ne le suit pas, il se tournera vers d’autres partenariats.

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/ouest-cornouaille-paroles-de-gens-de-mer-et-gens-de-terre-19-11-2015-10855954.php

Quelques autres articles :

Le CCAS lance un atelier d’écriture pour les seniors 
Penmarch – 18 Décembre 2013

Martine Queffélec et Michel Suzzarini. 

Le centre communal d’action sociale (CCAS) lance, dès le mois prochain, un atelier d’écriture à destination des 60 ans et plus. « Il s’agit, explique Martine Queffélec, adjointe au maire et vice-présidente du CCAS, de laisser une trace vivante de la mémoire des seniors Penmarc’hais, pour nos générations futures. Car le passé des Penmarchais est riche d’apprentissages, d’expériences, de souvenirs festifs (les Gras à Saint Guénolé), de pratiques professionnelles dans les usines… » On peut vouloir juste laisser une trace pour sa famille, ou bien participer à un recueil collectif.
L’expérience est confiée à l’écrivain-animateur Michel Suzzarini, et porte pour l’instant sur dix ateliers gratuits (elle pourra être prolongée), de deux heures chacun, à partir de la mi-janvier. Au rythme d’un par semaine ou toutes les deux semaines, probablement à l’Espace jeunes.
Michel Suzzarini, qui vient du Var, a une grande habitude de ce type d’ateliers d’écriture. Il se définit comme un cueilleur de mots, un metteur en forme des paroles (écriture orale) et un passeur de techniques littéraires (écriture manuscrite). « J’accompagne les gens sur le chemin des mots ». Nul besoin d’être un expert pour venir aux ateliers, c’est ouvert à tous. Michel rapporte des réactions de gens très heureux d’avoir participé : « Je n’avais jamais pensé que je pouvais écrire », « J’étais nul à l’école »… 
Les ateliers comportent trois phases : d’abord on raconte oralement. Michel prend une trace écrite brute de cette parole. Cette trace écrite est ensuite mise en forme. Puis on lit cet écrit à celui (ou ceux) qui a (ont) dit. Dans tous les cas c’est ludique, « On n’est pas à l’école. Il est important de prendre du plaisir ! ».
Inscriptions : contacter le CCAS au 02 98 58 44 45 jusqu’à la fin de l’année. Possibilité de transport.

Gens de mer, gens de terre : quel avenir pour nos ports ? 3 juin 2014

Combrit – 03 Juin 2014 – Michel Suzzarini, écrivain et animateurs d’ateliers d’écriture.

Dans le cadre de la mise en place du Schéma de cohérence territorial (Scot), le Syndicat intercommunautaire Ouest-Cornouaille aménagement qui regroupe les communautés de communes du territoire ouest Cornouaille doit mener une réflexion prospective sur l’avenir des ports. 
Travail de collectage
Par ce biais, de nombreux acteurs sont ou vont être rencontrés et un important travail d’analyse des différentes filières vka être réalisé afin de dégager les grandes tendances d’évolution. La question soulevée est la suivante : « Quel développement souhaitons-nous pour nos ports, dans un horizon à 20-30 ans ? » 
Pour mener cette réflexion le Sioca a décidé de confier ce travail à Michel Suzzarini, écrivain et animateurs d’ateliers d’écriture dont le projet Gens de mer gens de terre : écrire son livre a pour but de placer l’habitant au coeur de son territoire afin qu’il soit acteur de ses transformations. Un projet pour ne pas oublier la mémoire d’un passé riche d’enseignement, pour tenir compte du présent et pour se projeter dans le futur afin d’en concevoir l’évolution. 
Ateliers
Aussi après être allé sur les ports à la rencontre des habitants de l’Ile-Tudy, Le Guilvinec, Pors-Poulhan, Saint-Guénolé et Loctudy, Michel Suzzarini est actuellement à Sainte-Marine où il invite les personnes qu’il côtoie à lui parler de Sainte Marine et les souhaits qu’ils émettraient pour son avenir. 
Ce travail de collectage, qu’il restituera, devrait permettre ensuite la réalisation de portraits, l’écriture d’une pièce de théâtre, d’un livre, de carnets de chansons, un recueil de poésie… voire la mise en place d’ateliers d’expressions orales et manuscrites.

L’avenir du port, comment le voyez-vous ? 02 juin 2014

Pont-l’Abbé – 02 Juin
Le port de Pont-l’Abbé, endormi au fond de la ria. 
Corinne ARGENTINI.

Le Sioca a lancé une démarche impliquant les habitants. Un écrivain les rencontre pour entendre leur avis. Rendez-vous le 17 juin pour l’exprimer. C’est ouvert à tous et anonyme.

Que faut-il faire du port de Pont-l’Abbé ? Dévoué à la plaisance (110 places) l’ancien port de commerce semble plongé dans un sommeil profond. Sa position, au fond de la ria, ne facilite pas aux allers et venues des quelque 100 unités qui le peuplent.
Autour de lui, très peu de commerces. C’est un lieu charmant, résolument calme, et plus encore depuis que le camping municipal et la piscine se sont éteints. Que faire de ces espaces libérés ? Comment faire ce port un lieu de vie, un atout pour renforcer l’attractivité de la ville ? Faut-il y développer des activités nautiques ? Commerciales ? Ou bien lui conserver une vocation de tranquillité ?
Avec un écrivain
À toutes ces questions, les habitants peuvent répondre. Qu’ils soient usagers du port, riverains ou non. Le 17 juin, Michel Suzzarini, se mettra à leur écoute.
Lui, c’est un écrivain qui apprend à écrire aux autres. Qui sème la graine de l’écriture comme une force libératrice et épanouissante. Auteur d’« Un jour il t’arrivera du bonheur », il rencontre des habitants de l’Ouest Cornouaille depuis plusieurs semaines pour animer des ateliers d’expression orale et manuscrite, en Pays bigouden, afin d’étudier les liens entre terre et mer. Son projet est soutenu par le conseil régional.
Passé, présent et futur
Mandaté par le Syndicat intercommunautaire ouest Cornouaille aménagement (Sioca), dans le cadre de la démarche de gestion intégrée des zones côtières, l’écrivain est aussi chargé d’associer la population à la réflexion menée dans le cadre de l’étude stratégique de développement portuaire concertée. C’est dans ce cadre qu’a été fixé le rendez-vous pont-l’abbiste.
Avec lui, les habitants évoqueront le passé, le présent de leur port et comment ils envisagent son avenir. Chacun sera ensuite invité à la restitution orale des propos recueillis, sous la forme d’une lecture publique d’une heure.
Témoignages anonymes
Les témoignages enrichiront le travail prospectif qui a démarré par la visite des ports et par des échanges avec ses acteurs institutionnels. C’est « une démarche innovante et participative qui permet à la population de s’approprier les questions liées à l’avenir des sites portuaires du territoire. Les témoignages sont recueillis de manière anonyme », précisent les représentants du Sioca.
Michel Suzzarini a déjà rencontré les usagers des ports de Penmarc’h, Le Guilvinec, Treffiagat, l’Île-Tudy, Sainte-Marine… Reste à sonder Pont-l’Abbé et Pouldreuzic.
À Pont-l’Abbé le rendez-vous est prévu mardi 17 juin, à 11 h à la Maison des associations. La parole est recueillie oralement ou par l’écriture. La restitution des témoignages se fera mercredi 25 juin, à 18 h au Café de la marine. À Pouldreuzic, rencontre jeudi 19 juin, salle Per Jakez Helias et restitution jeudi 26 juin à 18 h au Bar de la mer.

Ports bigoudens. Michel Suzzarini trouve les mots. 22 Décembre 2014


22 décembre 2014 à 14h00 / Steven Lecornu /Michel Suzzarini a mis en place une série d’ateliers de parole et d’écriture dans plusieurs communes du littoral.

Cela va faire un an que Michel Suzzarini a lancé son projet d’écriture avec les habitants du Pays bigouden. Partout où il passe, le cueilleur de mots libère la parole. La synthèse de ce collectage, sorte de « patrimoine mémoire », figurera dans un livre dont la sortie est prévue en juin 2015.

« Les Bigoudens possèdent un attachement profond à leur région. Ils se mobilisent afin de préserver une certaine authenticité ». C’est le premier bilan que dresse Michel Suzzarini après une année d’expérimentation. Une année passée aux côtés des Bigoudens. Une année à collecter la parole de ceux qui font vivre le territoire. L’écrivain a mis en place une série d’ateliers de parole et d’écriture dans plusieurs communes du littoral, dont Penmarc’h et Loctudy.

« Un grand besoin de s’exprimer »

Sa méthode : MSE comme « Mouvements spontanés d’écriture ». « Je travaille à partir d’un mot et tout ce qu’il évoque spontanément. Je ne demande pas aux personnes interrogées de se positionner ou de porter un jugement. Le point de départ, c’est le savoir de chacun. Cela facilite les échanges ». Son constat : les personnes rencontrées ont « un grand besoin de s’exprimer ». L’écrivain remue le passé pour mieux faire ressurgir le présent et dessiner l’avenir. Ces travaux sont associés aux réflexions menées par le Sioca dans le cadre de son étude de développement portuaire. Le Syndicat intercommunautaire Ouest Cornouaille aménagement, qui souhaite renforcer la « maritimité » du territoire, soulève une question : « quel développement souhaitons-nous pour nos ports, dans un horizon 20-30 ans ? ».

Une question à laquelle Michel Suzzarini tente de répondre. Sur les ports, il a rencontré un panel très vaste de Bigoudens. « Je vois tout le monde, des retraités, des professionnels de la mer, des touristes… C’est extraordinaire ! ». Et à chaque fois, le même constat : « Les personnes interrogées sentent que les choses bougent, que le monde maritime est en mutation, confie Michel Suzzarini, les métiers de la pêche vont évoluer ». Cette opération baptisée « Gens de mer, gens de terre » a un sens : « Mettre l’habitant au coeur de son territoire afin qu’il soit acteur de ses transformations ».

« Une prise de conscience »

Des restitutions ont déjà été proposées notamment dans quelques bistrots proches du littoral. « Le public s’est retrouvé dans les textes. J’ai vu des sourires. Cela permet à des personnes d’échanger et de se découvrir une culture commune. Il y a comme une prise de conscience ».

Les partenaires qui ont participé aux ateliers de façon régulière cette année sont nombreux : à Loctudy, les enfants dans le cadre des Tap et les jeunes entre 16 et 25 ans (écriture d’un journal) et tout public dans le cadre d’ateliers nomades (redécouvrir sa ville par ses mots) ; à Plomelin, l’association de la Brouette de Kérivoal (jusqu’en juin 2015) ; à Penmarc’h, le CCAS (écriture de chansons) et l’Espace jeunes (création d’un journal) ; au Guilvinec, la médiathèque… Sans compter les groupes de paroles réunis chez l’habitant. Et ce n’est pas tout. Plusieurs structures ont participé aux ateliers d’écriture ponctuels en 2014 : le centre de loisirs de Penmarc’h en avril, l’association Pesca lors de la manifestation Temps fête à Douarnenez en juillet ou encore le Sioca à Plozévet en juin. Les communes de Plomelin et Plobannalec-Lesconil ont également emboîté le pas. De nouveaux stages sont programmés en 2015 (lire ci-dessous). Le projet de Michel Suzzarini est bien plus ambitieux.

2015 : un livre, un disque et une pièce de théâtre !

L’édition d’un livre rassemblant textes, chansons, portraits, photos, manuscrits… est prévue pour juin 2015. 1.000 exemplaires devraient être imprimés. Coût de l’opération : 10.000 €. « J’aimerais réunir une trentaine de partenaires afin de financer cet ouvrage ». Des bons de souscription seront disponibles en janvier. Une partie des bénéfices sera reversée pour poursuivre les ateliers d’expressions « écriture orale et manuscrite ». Un livre jeunesse, nourri des mots recueillis auprès des enfants est aussi envisagé pour le second semestre. Une pièce de théâtre va également être créée. Pièce dans laquelle des extraits de textes mis en forme et des chansons seraient intégrés. Un roman policier et un CD baptisé « Gens de mer, gens de terre » sont également en projet.

L’an prochain, Michel Suzzarini souhaite emmener l’action sur le Cap-Sizun et le pays de Douarnenez. « Quelques contacts ont déjà été pris », assure l’écrivain.

En complément Stages : les rendez-vous 2015

De nouveaux stages d’écriture sont programmés en 2015. Le stage écriture d’un manuscrit s’effectuera sur cinq jours à Plobannalec-Lesconil.

Trois ateliers collectifs et deux individuels seront proposés du 26 janvier au 30 janvier ; du 23 mars au 28 mars ; du 22 juin au 26 juin et du 28 septembre au 3 octobre. Objectif : mettre en place les outils déclencheurs et techniques pour écrire un manuscrit.

Un stage nomade se déroulera sur huit jours à Plobannalec-Lesconil du mercredi 14 janvier au jeudi 22 janvier. Plusieurs demi-journées seront proposées dans différents lieux du Pays bigouden. Objectif : créer un lien entre le texte écrit et ses projets personnels d’écriture. Michel Suzzarini, au 06.09.47.26.40 et à michel.bonjour.suzzarini gmail.com

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/ports-michel-suzzarini-trouve-les-mots-22-12-2014-10471300.php

Projet. Les Loctudistes prennent la parole 6 novembre 2014

Projet. Les Loctudistes prennent la parole — Le travail de Michel Suzzarini, ici avec Maryse Chaffron et Christine Zamuner, s’attache « aux traces du passé, aux réflexions sur le quotidien et aux projections vers l’avenir ».

Quel regard les Loctudistes portent-ils sur leur commune ? Dans le prolongement de « Gens de terre, gens de mer », un projet d’écriture avec les habitants du Pays bigouden, commencé il y a presque un an, Michel Suzzarini a été sollicité par la municipalité pour recueillir la parole et animer des ateliers d’écriture auprès de tous les Loctudistes.

Collecte de mots

Écrivain et animateur d’ateliers d’expression, Michel Suzzarini a déjà collecté des mots dans tous les ports du Pays bigouden. Mis en forme par l’écrivain, leur restitution a été portée à la connaissance du public, cet été, lors de l’exposition des photos de Catherine Le Goff, dans le parking de la rue du Port. Le projet, porté par la municipalité, est plus vaste, car « il vise à placer l’habitant au coeur de sa commune. Lui donner la parole, c’est faire de lui un acteur et non plus un simple spectateur. L’idée finale, c’est que la commune puisse s’emparer de tous ces regards, de toutes ces paroles, de tous ces écrits pour en faire quelque chose », explique Michel Suzzarini. Passer du non-dit à la fugacité de la parole, puis à la matérialité de l’écriture : s’il ne se veut pas scientifique, l’exercice relève, d’un certain côté, de la méthode ethnographique. De l’autre, il s’agirait presque d’une forme de psychanalyse, comme le suggère le maire, Christine Zamuner pour laquelle Michel Suzzarini, en collectant les mots dans le port de Loctudy « a remué le passé ».

Angoisse de la feuille blanche

Michel Suzzarini interviendra, à partir de janvier 2015, auprès des enfants des écoles publiques dans le cadre des Temps d’activités périscolaires (Tap). Des ateliers d’expression pour les jeunes adultes, âgés de 16 à 25 ans, commenceront le 12 novembre. Pour tous les autres, des stages nomades permettront aux habitants de redécouvrir leur commune à travers leurs propres mots. Pour libérer la parole, comme l’angoisse de la feuille blanche, l’écrivain travaille avec la méthode MSE (Mouvements spontanés d’écriture) qui « permet de déclencher l’écriture auprès de tous les publics et quelque soit le contexte ». Plus tard, un livre viendra clôturer cette collecte de témoignages et d’écrits après un travail de mise en forme par l’écrivain.

Pratique

Ateliers d’écriture avec les 16 et 25 ans à la médiathèque, les 12 et 17 novembre, de 17 h à 18 h. Le 18 novembre, stage nomade tout public : rendez-vous à 10 h, à la cale, au port de pêche. Dès la mi-novembre, une boîte à mots d’expression libre sera disponible à la médiathèque. Renseignements auprès de Maryse Chaffron, tél. 02.98.87.98.57.

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/loctudy/projet-les-loctudistes-prennent-la-parole-06-11-2014-10414295.php

« Gens de mer, gens de terre » : un atelier d’écriture 
Guilvinec – 24 Janvier 2014

Michel Suzzarini et Lionel Tirilly, partenaires du projet. 

« Gens de mer, gens de terre ». C’est le nom d’un nouvel atelier d’écriture se proposant de saisir le regard des habitants sur le territoire bigouden. À la source du projet, la volonté de conserver une trace à l’oralité.
À l’origine de cet atelier né d’une rencontre avec le conseil général, l’écrivain Michel Suzzarini veut déclencher l’expression écrite et orale des habitants de ce pays en pleine mutation. Il s’agit de recueillir un regard ouvert sur le territoire, portant autant sur le présent que le passé et le futur. Chaque participant écrira son livre sur une année, Michel Suzzarini rassemblant ensuite ces différentes visions dans un recueil.
Animateur d’atelier d’écriture expérimenté, l’écrivain varois et l’association Histoire d’écrire présentent ce projet en partenariat avec la commune et la médiathèque. Tout au long de cette transmission, l’animateur accompagnera les participants, tout de suite mis en situation d’écrire, dans le cadre d’un parcours individualisé (incluant un suivi Internet), du mot au livre.
Pratique. Cet atelier, installé à l’Abri du marin, se déroulera sur 20 séances, auxquelles s’ajoutera une journée complète. Il est ouvert à tous (habitants du Pays bigouden ou d’autres communes). On pourra intégrer ce parcours à tout moment. 2 séances de découverte sont proposées. La 1re aura lieu lundi 27 janvier, de 14 h à 16 h. Le tarif est de 960 €/an, soit 80 €/mois. Une rencontre gratuite avec les habitants est proposée, à l’Abri du marin, lundi 17 février, de 14 h à 16 h. Contact : 06 09 47 26 40. Les inscriptions se prennent à la médiathèque, au 02 98 58 95 13.

Peumerit Mémoire. 
Michel Suzzarini recueille la parole des Bigoudens 29 janvier 2015


Claude Bolzer, adjoint au maire (à droite), invite les habitants à venir à la rencontre de Michel Suzzarini (à gauche), qui recueillera leurs paroles et leurs textes.

Depuis plusieurs mois déjà, Michel Suzzarini, écrivain et animateur, sillonne le Pays bigouden pour recueillir la parole de tous, dans le cadre de « Gens de mer, gens de terre », une initiative qui vise à « mettre l’habitant au coeur de son territoire, afin qu’il en devienne un acteur ». Soutenue par le conseil régional, cette initiative a été lancée par l’association Histoire d’écrire en collaboration avec les communes du Pays bigouden.

Aujourd’hui et demain devant l’école

Comme toutes les autres, la municipalité de Peumerit voit dans ce projet commun une opportunité de libérer l’expression de chacun, quel que soit son âge, son activité, sa sensibilité… 
L’intervention de Michel Suzzarini s’articule autour de trois thèmes : la mer, le littoral et la terre. Aujourd’hui et demain, il sera à 16 h 30, devant la grille de l’école. Les Peumeritois sont invités à partager avec lui les textes qu’ils ont pu écrire sur ces sujets. Leurs témoignages oraux sont aussi attendus. L’écrivain se chargera de mettre en forme les idées, les phrases, les textes qu’on viendra lui proposer avec, en ligne de mire, la publication prochaine d’un recueil. S’il s’agit avant tout de conserver une empreinte de la mémoire contemporaine, orale ou écrite, les élus souhaitent aussi que ce travail de collecte les aide à faire évoluer le Pays bigouden conformément aux aspirations du plus grand nombre.

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/peumerit/memoire-michel-suzzarini-recueille-la-parole-des-bigoudens-29-01-2015-10508865.php

Festival photo : un atelier d’écriture nomade ce jeudi 
Guilvinec – 05 Août 2015

Michel Guirriec, président du festival photo et Michel Suzzarini, écrivain et collecteur de paroles en Pays bigouden. 

Un atelier d’écriture nomade se déroulera, dans le cadre du festival photo, jeudi 6 août 2015, de 10 h à 12 h. Cheminant, à partir de l’office de tourisme, à travers les différents espaces du festival L’Homme et la mer, les participants iront à la rencontre des photos. Ces clichés déclencheront l’écriture de mots, à partir desquels naîtront des phrases.
« La démarche sera très ouverte », promet Michel Suzzarini, animateur de cet atelier nomade. Pour cet écrivain engagé, depuis 2014, dans la collecte de paroles en Pays bigouden avec plus de mille personnes rencontrées, il s’agira d’exprimer la façon dont on ressent l’ambiance créée par les clichés d’ici et de là-bas, présentés par le festival guilviniste. Michel Suzzarini est persuadé qu’en « allant chercher au fond de soi-même, un événement culturel tel que le festival photo ne peut qu’inciter à créer à son tour. »
L’inscription à cet atelier d’écriture gratuit est possible à l’office du tourisme. Elle n’est cependant pas obligatoire. On peut se décider à participer à la dernière minute.
Une lecture d’un extrait de Gens de mer, gens de terre, portant sur le thème de L’Homme et la mer et issue des paroles recueillies et mises en forme par Michel Suzzarini, sera aussi proposée ce jour-là.
Jeudi 6 août, à 10 h, au départ de l’office du tourisme, atelier d’écriture nomade et à 18 h, à Haliotika, lecture sur le thème de L’Homme et la mer.

Les expos du festival photo ont inspiré des histoires 
Guilvinec – 12 Août 2015

Michel Suzzarini et une partie des participants à l’atelier d’écriture nomade, au départ de leur déambulation. 

Les participants à l’atelier d’écriture nomade proposé par Michel Suzzarini, en partenariat avec le festival L’Homme et la mer, ont bien accroché. En déambulation à travers les expositions photo, ils ont écrit des mots inspirés par ces clichés, puis composé des groupes de mots. À partir des espaces extérieurs côtoyés dans la ville, ils ont commencé à rédiger quelques phrases.
Puis, assis sur un trottoir ou appuyés sur un mur ensoleillé, ils ont répondu aux contraintes proposées par l’écrivain et animateur de l’atelier. L’histoire s’est créée, sous leurs plumes enthousiastes. Tous se sont séparés avec le projet de partager leurs textes par courriel.
Un autre atelier d’écriture nomade et gratuit sera proposé lundi 17 août, de 10 h à 12 h. Pour y participer, il est possible (mais non obligatoire) de s’inscrire à l’office du tourisme. On peut aussi se décider à la dernière minute, en se présentant à l’office du tourisme, à 10 h. À noter que Michel Suzzarini proposera aussi une lecture, dans le cadre du festival photo, le même jour, à 18 h, à Haliotika.

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