Hélène Djamgotchian avec Michel Suzzarini
Auto-édition accompagnée par histoire d’écrire
Être mère ne devait être qu’un épisode normal de ma vie de femme. Cet enfant, tant désiré, se faisant attendre en vain, l’adoption s’est imposée à nous comme une évidence ; mais nous ignorions que cette démarche courante allait nous entraîner sur un si beau chemin d’amour. Ce texte est un récit autobiographique, dans lequel je raconte l’adoption de notre fille Marie en Arménie et la relation harmonieuse entretenue dix ans plus tard, avec sa mère biologique Osanna, que nous avons accueillie au sein de notre famille.
Hélène Djamgotchian
Je viens chercher mon enfant en Arménie, un pays qui nous ramène aux origines de mon mari. Un pays vers lequel je me tourne dans l’espoir de trouver cet enfant qui viendra vivre au creux et au cœur de notre vie.
(…) Je n’oublierai jamais ce regard. « Osanna, tu es entrée dans mon cœur à cet instant. » (…) Je lui fais la promesse silencieuse de chérir son enfant et de la retrouver un jour afin qu’elle connaisse sa fille. Quand ? Comment ? Je n’en sais encore rien. Je le ressens simplement comme une évidence. Je regarde quelques instants encore la photo. Je m’imprègne de ce visage, je veux le garder en mémoire. « Je n’oublierai jamais ton regard. ».
Hélène Djamgotchian parle de l’adoption comme d’une porte qui s’ouvre à la vie. Un combat, du courage, de la persévérance et une confiance à toutes épreuves qui éloignent des idées reçues et soulèvent des questions afin de refermer les « blessures primitives » qui empêchent l’épanouissement de la famille. C’est également un plaidoyer pour les mères biologiques, très souvent niées lors d’une adoption.
Embarquement immédiat vers un destin hors norme.
Michel Suzzarini