ZENITUDE
Ainsi mon histoire commence, celle que j’aime.
Belle, imaginaire, peu importe je la trouve à mon image.
Colorée et nuancée, elle me réjouit au plus haut point.
Dramatique, non, je n’y tiens pas, trop difficile.
Essentielle et vitale, oui, je l’admets avec plaisir.
Forcément, c’est moi qui décide de mon destin.
Granuleuse, à moi de choisir, aïe, aïe…
Honorifique, pourquoi pas, pas évident !
Idéaliste et surtout palpitante, oui j’adhère.
Journalière, sans être écolière, profit assuré.
Képi sur la tête, sans qu’il tourne, pour me protéger.
Lumière sur fond de fête, allons danser.
Malgré les tentations qui gouvernent, effaçons-les.
Non, tout peut arriver avant la fin. Oui, mais laquelle ?
Oublier et ne rien rater me parait évident.
Poursuivre son chemin avec sérénité, incontournable.
Quant aux autres ne pas les regarder, ils jugent trop.
Rien ne sert de se retourner, foncez droit devant.
Sauf, si les remords tenaillent la conscience.
Toutefois, ne pas se laisser impressionner par l’entourage.
Uniquement en cas de force surnaturelle, demander de l’aide.
Vivre et survivre coûte que coûte, c’est le marché.
Wagon à disposition pour s’évader, et enfin vivre sa vie.
Xérès pour apprivoiser la peur et se saouler.
Yens pour fuir au Japon, trouver l’absolu.
Zénitude, le mot de la fin.
16/06/16 – José